Philippe Kenel

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La douleur sans nom

 

Un de mes amis a perdu il y a quelques jours son fils âgé de 24 ans.

La langue française dénomme orphelin celui qui a perdu son ou ses parents et veuf l’homme dont l’épouse est décédée. Les mêmes mots se déclinent au féminin. Or, aucun terme ne désigne celle ou celui qui a perdu son enfant. La douleur est peut-être trop grande pour que les mots puissent la qualifier.

Comme l’écrivait Victor Hugo, faire des enfants, c’est donner des otages au destin.

Ciao Raffaele

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