Philippe Kenel

Le baroud d’honneur des anti-Infantino

Le nouveau Président de la FIFA, intègre et compétent, doit faire face à deux catégories d’ennemis qui jouent leur vatout.

La première est composée d’un certain nombre de roitelets et de leurs vassaux à qui Sepp Blatter avait accordé une certaine latitude, dont certains ont sans doute usé, pour qui Gianni Infantino, désireux conformément aux règles de compliance de leur resserrer la bride, est devenu l’homme à abattre.

Les autres adversaires du Président sont des personnages, tel Domenico Scala, qui vivaient dans l’ombre de Sepp Blatter et qui, lors de la chute de leur mentor, espéraient prendre le pouvoir par la bande.

Afin de mener à bien leur combat qui ressemble à un pathétique baroud d’honneur digne des anciens hauts dignitaires de l’URSS, les personnes précitées qui ne sont sans doute pas très loin des ex-hauts fonctionnaires de la FIFA récemment licenciés, tentent de faire passer Gianni Infantino pour un Blatter en pire en divulguant à la presse des informations erronées.

Un de leur champion est le professeur de droit Mark Pieth qui a eu le culot de déclarer à la RTS qu’ « avec Gianni Infantino, la FIFA est revenue au Moyen-Âge de Blatter ». Quand on sait que Mark Pieth a été conseillé de la FIFA sous l’ère Blatter, qu’il a lui-même soutenu Domenico Scala qui a accepté, alors qu’il était Président de la Commission d’audit et de conformité, que le contrat du directeur financier, Markus Kattner, soit prolongé jusqu’en 2024 trois jours après les arrestations de l’Hôtel Baur au Lac, on est en droit de se demander de qui se moque ce professeur !

En résumé, il est urgent de faire tomber le masque des ennemis de Gianni Infantino !